Université des Entrepreneurs

Nous vous donnons rendez-vous à Lille le 4 juillet prochain à la Cité des Echanges. 

Cette année, la thématique de l'université a été déclinée sous le mot-clé "REPERES" dont bon nombre d'entreprises et de décideurs ont grandement besoin pour mieux orienter leur business et guider leur transformation. Le programme de conférences, tables rondes et ateliers s'est construit autour de 3 grandes questions : Comment se créer des nouveaux repères ? Comment et en quoi l’économie peut-elle être un repère pour la société ? Quelle est la frontière d’action de l’entreprise ? 

L'institut Les Humains interviendra en conférence sur l'alliance (...ou pas) de la communication et de la RSE, un sujet crucial quand on sait que la confiance des Français (et globalement des Européens) envers les discours des marques sur leurs actions environnementales et sociales, s'effritent encore et toujours davantage.

A cette occasion, nous serons heureux d'accueillir les membres de l'association place de la COM, partenaire de l'Université Des Entrepreneurs.

Pour vous inscrire, c'est ici : https://www.univ-entrepreneurs.fr/ 

 

 

 

Formation RETAIL, Marque et Expérience Client

L'Institut Humains est heureux d'animer la formation "RETAIL, pilier de l'expérience de marque d'aujourd'hui" lors du campus de l'association des communicants PLACE DE LA COM.

 

Voici le programme :

 

INTRODUCTION


Dans le contexte d’une certaine désaffection du consommateur pour le point de vente, que la crise sanitaire et le boom du e-commerce ne font qu’accélérer, comment le retail peut-il retrouver de l’attractivité ? Comment renouer avec la socialité du commerce physique à l’ère de la responsabilité des marques ?

 

OBJECTIFS DE LA FORMATION

  • Comprendre le contexte actuel est les nouveaux leviers d’une expérience point de vente réussie ;
  • Découvrir les grandes tendances retail ;
  • Découvrir les différents rôles de la digitalisation en points de vente et ses limites ;
  • Reconsidérer le rôle du vendeur aujourd’hui ;

 

PROGRAMME DE LA FORMATION

LE CONTEXTE ACTUEL DU RETAIL : IDEES REÇUES ET VRAIS LEVIERS D’EXPERIENCE

  • Quelles sont les raisons à la désaffection du retail ?
  • Quel type d’enseignes touche-t-elle ?
  • Quelles sont les attentes clients face au point de vente aujourd’hui ?
  • Comment les points de vente se transforment pour y répondre ?

 

DEFINIR UNE NOUVELLE EXPERIENCE, ENTRE PLAISIR ET UTILITE (BRAND UTILITY)

  • Quels sont les leviers de l’expérience client réussie en magasin ? Quand la marque devient centrale…
  • Comment les activer ?

 

DECOUVRIR LES NOUVELLES TENDANCES RETAIL 

  • L’hybridation, la déstandardisation, la retail utility, le serviciel : quels enseignements peut-on en tirer ?
  • Quelles raisons de venir pour le client ?
  • Quels changements sont nécessaires ?
  • La transformation du point de vente en lieu d’échange et d’apprentissage : l’anti e-commerce

 

LA DIGITALISATION DU POINT DE VENTE

  • Quels rôles pour la digitalisation ? pour quels besoins et typologies clients ? Comment servir sa marque et non pas la desservir ?
  • Best practises
  • Limites et échecs : digitalisation et humain
  • Réflexions sur de nouveaux outils digitaux pour demain

 

LE NOUVEAU ROLE DE VENDEUR

  • Les nouveaux skills vendeur : quid de l’aspect commercial ? quelles aides à la vente ? quel rôle dans le parcours ?


Inscrivez vous vite pour le 6 juin prochain :

https://www.place-communication.com/decouvrez-le-campus/

DEMAIN EST ANNULE

Avec son titre provocateur, DEMAIN EST ANNULE est une exposition qui a fait beaucoup parler, bien avant qu'elle n'ouvre ses portes au sein de la FONDATION EDF. 

Nous y sommes donc allés pour voir ce qui se cachait derrière cette très belle affiche et nous n'avons pas été déçus. La thématique est claire d'entrée : il s'agit de traiter de l'art et de la sobriété. 23 artistes français et internationaux proposent des oeuvres très diverses (peintures, photographies, vidéos, peintures…) qui nous plongent dans les maux de notre époque : surconsommation, accumulation, déchets, pollution, etc.

Notre coup de coeur va à Bianca ARGIMON, qui, avec son œuvre inspirée des jardins zens japonais, dénonce l'ultra libéralisme des traders et autres dirigeants au profit ancré au coeur. En effet, à la place des bonsaïs qui ornent habituellement ces espaces, l’artiste a placé des fragments de corps d'hommes de la City en costume. La bande-son composée de bruits d’objets du quotidien (billes, éponges, claviers d’ordinateur…) vient renforcer le malaise.

Mais la photo de l’installation de Leandro Erlich à Karlsruhe, en Allemagne vaut aussi le coup d'oeil. "Pulled by the roots" répond d’abord au projet de la commune de relocaliser son système de tramway en sous-sol, défigurant ainsi les rues et le profil de la ville.  À l’ère de la bétonisation des sols, il met en lumière le lien organique qu’entretient notre culture avec la nature qui nous entoure. 

On notera également la participation de Dominique BOURG en qualité de commissaire scientifique de l'exposition : "La sobriété, c’est rééquilibrer complètement les différentes dimensions de l’existence alors qu’aujourd’hui on privilégie la consommation dans tous les domaines, matière, énergie espace et destruction de la nature. La sobriété en l’espèce consiste à reconstruire une aménité avec la nature : si elle amène à faire moins, voire beaucoup moins, elle n’est ni une ascèse ni un rétrécissement. Ce qu’on peut perdre en accumulation de biens matériels, on peut le récupérer par une vie plus intense, sans doute plus agréable et dans un lien rétabli avec le milieu naturel."

N'hésitez pas : l'exposition est gratuite, ouverte à tous et dure jusqu'au 29 septembre 2024.

 

Astérix, un économe responsable

Découvrez la nouvelle exposition temporaire de CITECO, consacré à Astérix et ses amis gaulois... sous l'angle de l'économie responsable. Cela vous surprend ? Et pourtant, il y a de quoi dire !

Bien que les auteurs, René Goscinny et Albert Uderzo, n’étaient pas franchement passionnés d'économie, ils ont semé de nombreuses réflexions très modernes et des prises de position responsables en la matière au travers les albums de nos gaulois favoris. 

Le plus abouti est surement OBELIX & COMPAGNIE ou comment les Romains imaginent (et réussissent presque) à se débrasser des gaulois en les plongeant dans l'économie de marché. S'ensuit le développement d'une industrie du menhir qui casse les relations sociales et plonge Obélix dans une surconsommation ostentatoire... suivi d'une "crise mondiale du menhir" digne de celle des subprimes. Le tout, porté par un discours abscond, plagié sur celui des économistes en vogue et porté par un un « néarque » issu de la Nouvelle école d’affranchis (NEA) dont les traits ressemblent furieusement à ceux de Jacques Chirac, alors Premier Ministre.

Mais on trouve de nombreuses autres attaques en règle contre l'économie libérale, dans Astérix et le Chaudron ou encore dans le Bouclier Averne (où l'on croise d'ailleurs une grande entreprise clermontoise qui fabrique des roues de charrette  : ça vous rappelle une marque peut-être ?) et dans Astérix Gladiateur.

D'autres sujets très actuels comme l'artificialisation des sols sont abordés dans Le Domaine des Dieux. Quand César parle de construire en Gaule une « Rome II », les auteurs font allusion au centre commercial Parly 2 que ses promoteurs ont voulu un moment baptiser « Paris 2 ». Un étalement urbain qui oblige à raser une partie de la nature en détruisant les arbres, ce que dénonce l’album. L’un des panneaux de l’exposition de CITECO, précise qu’en quelques années, le bois de Bondy, qu’Albert Uderzo connaissait bien, a complètement disparu, remplacé par des immeubles et des centres commerciaux.

Bref, vous serez très agréablement surpris de voir que nos irrésistibles gaulois sont bien en avance sur leur temps : la privatisation des biens communs (Obélix et compagnie), la pollution des villes et les embouteillages (plusieurs albums), la mer polluée (La fille de Vercingétorix),etc.

Précipitez-vous à Citeco, l'exposition dure jusqu'en février 2024 !

 

 

COM & RSE, je t'aime moi non plus

Pourquoi une étude sur les rapports entre Communication et RSE ?

Tout simplement parce que nous avons été frappés par un certain nombre de dissonances entre ces deux services, au cours de nos différentes missions de transformation des modèles d’affaires et conseil RSE.

Notre objectif est simple : cerner les bonnes pratiques qui permettent à ces deux expertises de travailler de manière efficace et harmonieuse au sein de l’entreprise.

Menée d’avril à septembre 2023,  cette recherche a été construite sur la base d’interviews de responsables RSE et Communication, complétées par des réponses à un questionnaire en ligne, principalement diffusé sur le réseau LinkedIn. Enfin, des experts et conseils travaillant dans ce domaine ont accepté d’enrichir cette étude de leur analyse et observations.

De manière générale, les services RSE et Communication déclarent collaborer de façon occasionnelle à fréquente, preuve de l’importance que leur travail conjoint peut revêtir sur de nombreux sujets au sein des entreprises. La sensibilisation et l’information internes en particulier rallient les deux expertises qui se retrouvent sur l’enjeu de mobilisation des salariés. De nombreuses initiatives sont menées en commun sur le sujet : ateliers, journées de sensibilisation, visio, affichage, etc. Plus surprenant, la peur du greenwashing s’intensifie et rapproche COM et RSE de façon inattendue, les unissant dans une stratégie de prudence, voire de greenhushing (voir p26).

Pourtant, des divergences de fond (ou de simples heurts occasionnels) animent cette collaboration encore peu organisée (peu de réunions planifiées, travail plus réactif qu’anticipé), ce qui révèle tout de même la nouveauté du sujet pour les entreprises. C’est pourquoi la question de la gouvernance s’impose comme une condition à la collaboration efficace des deux expertises : elle doit poser chacune au même niveau hiérarchique et de représentation au sein des comités de direction.

Du côté RSE, les irritants se concentrent surtout sur la vision stratégique de la communication, sur l’implication de la RSE dans l’intégralité de la communication et non uniquement sur des messages concernant directement les efforts sociétaux de l’entreprise et sur la formation des communicants (équipes interne et agences), jugés très en retard sur la communication responsable.

Du côté Communication, les irritants se situent davantage à un niveau opérationnel, la RSE étant souvent plus subie que choisie, fonctionnant sur un temps long qui heurte la réactivité nécessaire de leur métier, sans compter la technicité et le côté réglementaire de ces sujets qui occasionnent de nombreux débats.

Découvrez-en plus en téléchargeant gratuitement le rapport d'études en cliquant ici